Young Elites, tome 1 – Marie Lu

Couverture The Young Elites, tome 1

Résumé :

Adelina a survécu à l’épidémie qui a ravagé son pays.
D’autres enfants, comme elle, ont survécu, la maladie laissant sur leur corps d’étranges marques. Les cheveux d’Adelina sont passés de noir à argenté, ses cils sont devenus blancs et une cicatrice barre la moitié gauche de son visage. Son père voit en elle une malfetto, une abomination, une disgrâce pour son nom et sa famille, synonyme de malédiction. Mais la rumeur dit que les survivants ont gagné davantage que des cicatrices : ils auraient acquis de mystérieux super-pouvoirs. Et, bien que leur identité demeure secrète, ces survivants ont déjà un nom : les Elites.


Mon avis :

Voilà un roman que je voulais découvrir depuis un bon moment, et je remercie Jess Livraddict pour m’en avoir donné l’opportunité à l’occasion de son live show consacré à ce livre. J’avais immédiatement été attirée par le résumé et j’avais donc très envie de découvrir à mon tour, surtout vu les excellents échos entendus jusqu’alors.

J’ai pourtant mis un très, très long moment avant de me plonger vraiment dans l’histoire. Les cent premières pages sont vraiment de la présentation pure et dure : on rencontre Adelina ainsi que les Dagues, l’auteur nous explique également l’histoire et les évènements qui se sont produits pour provoquer une telle situation, mais, surtout, elle nous présente tous les enjeux politiques et autres conséquences que cela pourrait / a pu produire. Bref, toute cette première partie n’est vraiment que du jeu de pouvoir, et j’ai du interrompre à plusieurs moments ma lecture étant donné que cela m’a bien plus rebutée qu’autre chose.

Et puis, tout doucement, les choses se sont mises en place, et on pénètre (enfin) dans le vif de l’histoire. Sauf que, là aussi, une chose m’a empêchée de pleinement en profiter. Une chose, ou plutôt quelqu’un : Adelina. Difficile d’appréhender le récit quand on n’a finalement aucun atome crochu avec l’héroïne. Et ce fut le cas ici.

Alors oui, je sais qu’elle a eu une enfance difficile, ce qui explique qu’elle soit autant emplie de haine. C’est surement le point que j’ai le mieux compris chez elle et qui a réussi à me créer un minimum d’empathie envers son personnage. Pour le reste, je l’ai trouvée clichée au possible, et j’avais à de nombreuses reprises envie de la secouer un bon coup pour qu’elle arrête de se regarder le nombril. L’action n’est que peu présente, en dehors de la fin, je m’attendais donc à ce que son « entrainement » reste intéressant. Sauf qu’Adelina a peur dans un premier temps, ce qui est logique, puis d’un coup elle se relève et devient carrément la plus puissante de tous. Pour quelqu’un qui ne connaissait rien de ses pouvoirs, je trouve qu’elle les maitrise bien trop vite. Cela aurait pu tout de même passer, mais l’auteur n’a pas su gérer ce côté là, ne faisant aucune transition et ne se contentant que d’une simple ellipse temporelle.

Les personnages sont, quant à eux, assez nombreux, mais manquent malgré tout de développement. Je pense notamment à Enzo ou encore Raffaele dont on ne connait que les grandes lignes. Même Violetta, la sœur d’Adelina, est à peine esquissée alors qu’elle possède un rôle essentiel. Marie Lu nous dépose les faits les uns à la suite des autres, et c’est à nous de faire les liens entre eux et les personnages.

En dehors de cela, je trouve l’intrigue et le cadre du roman vraiment très réussis. Marie Lu arrive malgré tout à nous captiver et à nous entrainer dans ce monde, mélange d’Italie du Moyen-Âge et de fantaisie. J’ai beaucoup aimé sa revisite de l’Inquisition dont le message est tout aussi violent et insensée que celui de celle qui a marqué l’Histoire. Vraiment, pour tout le cadre contextuel, je me suis régalée, tout simplement.

Quant à la fin… Que dire, si ce n’est que je ne l’attendais absolument pas ! J’ai été étonnée du choix de l’auteur, et j’en suis restée royalement sur les fesses. Je n’ai pas osé y croire jusqu’au bout, et pourtant c’est cet évènement qui me rend curieuse d’en découvrir la suite.

Pour conclure : J’ai beaucoup aimé découvrir cette histoire, même si le début fut trop longuet à mon gout. J‘ai aimé l’originalité qu’a su apporter Marie Lu, mais je suis attristée par son manque de fluidité dans sa plume, son manque de développement des personnages et par les trop nombreuses facilités qu’elle prend. J’ai eu également beaucoup de mal à accrocher avec Adelina. Pourtant, l’auteur nous réserve une fin magistrale qui a su revigorer mon intérêt. Je lirai donc la suite avec plaisir !


Parution :  17 juin 2015
Éditions : Castelmore
Nombre de pages: 320
Prix : 16.90 €
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5 réflexions sur “Young Elites, tome 1 – Marie Lu

  1. Pingback: Warcross, tome 1 – Marie Lu | Alice Neverland

    • Les autres personnes l’ayant lu pour le live show l’ont adoré. Peut etre que j’ai été moins réceptive à la plume de l’auteur, c’était ma première expérience avec elle.
      Après l’intrigue et l’histoire, ainsi que le cadre, sont vraiment bons. C’est juste qu’il m’aurait fallu un peu plus de développement (et une autre héroïne :p )
      J’espère que tu auras l’occasion de le lire !

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