Driven, tome 2 : Fuelded – K. Bromberg

Couverture The Driven, tome 2 : Fueled

Résumé :

Pour se protéger de déboires passés, Rylee Thomas est toujours dans le contrôle d’elle-même jusqu’au jour où elle rencontre le seul homme qui, justement, pourrait lui donner envie de lâcher prise… Colton Donavan, un boy superbe, arrogant et ténébreux, habitué à obtenir tout ce qu’il désire. Une histoire d’amour torride entre une femme qui cherche à se reconstruire et un pilote de course intrépide, constamment sur le fil du rasoir, qui repousse toujours plus loin ses propres limites comme celles des autres.


Mon avis :
/!\ Une surprise vous attend à la fin de l'article /!\

Même si le premier tome m’avait laissé un sentiment assez mitigé (voir ma chronique ici), la fin insoutenable a su faire en sorte que je me suis jetée sur cette suite dès que possible. Ayant entendu dire que la suite de la saga s’améliorait considérablement, j’ai donc entamée ma lecture avec de grands espoirs.

Et effectivement, j’ai bien plus apprécié ce second opus, même s’il n’était pas transcendant non plus. Mais j’y ai enfin trouvé les éléments que je m’attendais à découvrir dans un tel univers fait de vitesse et d’excès en tout genre. C’est toxique, nocif et très violent émotionnellement parlant. Chaque mot, chaque phrase est dite dans le but de blesser l’autre, intentionnellement ou non. Et c’est sur cet aspect là que Fuelded a su se démarquer par rapport à Driven.

Le premier chapitre dont Colton se fait le narrateur nous présente tout l’esprit sombre auquel on va avoir droit dans ce tome. Et j’avoue avoir eu mal, très mal pour lui. Pourtant, ce n’était pas gagné, étant donné que son personnage m’avait horripilée dans le tome précédent. Mais dès le début l’auteur lève le voile sur sa psychologie et ne nous épargne absolument rien. De quoi me faire attaquer Fuelded sous un nouvel angle…

Si j’ai mieux réussi à comprendre Colton grâce aux cinq ou six chapitres où il devient le narrateur (un véritable plus !), j’ai par contre été assez souvent déçue par Rylee. Elle se laisse complétement envahir par Colton et ne dit rien la plupart du temps. Assez passive, elle ne fait que dépendre du bon vouloir de ce dernier et abandonne le côté combattif qu’elle possédait dans le premier tome et qui apportait ce côté rafraichissant dans l’histoire. Et le peu de fois où elle a su faire preuve d’une certaine verve, c’est pour changer d’avis juste après..

La plume m’a également déçue par moment. Je ne sais pas si c’est un soucis de traduction ou autre, mais je commence a être assez lassée par toute la surenchère de vulgarité que l’on retrouve bien trop souvent. Le mot « putain » répété deux ou trois fois en quatre lignes semble si peu naturel que cela a véritablement hachuré m’a lecture. Sans oublier les notions en italique, ultra présentes. Au bout d’un moment, je ne savais même plus ce que ce changement de typographie pouvait signifier. Parfois une pensée ou une action en plein milieu d’un dialogue, ou parfois une partie même du dialogue. Bref, je me suis un peu perdue dans tout ce mélange, et je ne savais même plus ce que cela pouvait indiquer de si spécial pour être en italique..

Par contre, le gros point positif que j’ai vraiment adoré, c’est que l’on découvre bien plus l’univers de la Formule Un. Un décor que je voulais explorer plus en profondeur depuis la légère immersion dans le premier opus, et sur ce point l’auteur m’a ravie. Mais j’avoue avoir soupiré devant les nombreux quiproquos entre Rylee et Colton. Malheureusement, c’est un peu du réchauffé dans le genre, et cela ne m’a pas du tout convaincue. A vrai dire, ces rebondissements qui n’en sont pas vraiment commencent à être assez usés et répétitifs dans le genre, et on les voit venir à des kilomètres à la ronde. Du coup, je finis par être quelque peu lassée et j’attends constamment d’être surprise, ce qui ne vient pas vraiment dans cette série, d’où mon avis mitigé.

Et pourtant, c’est encore tout le paradoxe que ce livre, c’est que l’addiction au récit est toujours aussi présente. En effet, je n’ai pu m’empêcher de dévorer le roman en une après-midi malgré le pavé qu’il représente. Il se lit très rapidement, les pages défilent les unes après les autres et il m’était quasiment impossible de le poser. Sans parler de la fin qui, encore une fois, nous donne l’envie pure et simple de balancer le livre par la fenêtre et de nous jeter sur la suite comme des affamées. Heureusement, Hugo Roman a une relative pitié de nous, puisque la suite paraitra très rapidement, début décembre.

Pour conclure : j’ai bien plus apprécié ce tome que le premier. Il s’intéresse plus en profondeur à la psychologie des personnages et ne nous épargne absolument rien. La violence des propos et des sentiments est telle qu’elle nous prend à la gorge. On souffre en même temps que nos deux héros même si on ne peut s’empêcher par moment d’avoir envie de les secouer. De plus, on pénètre enfin plus en profondeur dans l’univers de la Formule Un, un très bon point. Mais les trop nombreux non-dits et quiproquos, que l’on voit venir à des kilomètres, sont assez rédhibitoires et commencent à être lassants. Par contre, l’auteur maitrise toujours aussi bien ses sorties, et c’est sans hésitation que je me jetterai sur le prochain tome !


Merci à Anne et aux éditions Hugo Roman pour l’envoi de ce service presse !

Parution :  05 Novembre  2015
Éditions : Hugo & Cie
Nombre de pages : 560
Prix : 17 €
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