Après la mort de sa mère, Tohru Honda, une jeune lycéenne, vit avec son grand-père. Alors que ce dernier doit faire des travaux dans sa maison, il demande à Tohru de se loger chez une de ses amies. Ne voulant déranger personne, la jeune fille préfère s’installer sous une tente dans un bois. Un jour qu’elle se dirige vers son école, elle rencontre Shigure et Yuki Soma. Après quelques péripéties, Tohru se retrouve recueillie par Shigure et Yuki et découvre qu’ils sont possédés par les douze animaux du zodiaque chinois et que, dans certaines circonstances, ils se transforment en la forme de l’animal qui les possède. Jour après jour, elle fait la rencontre d’autres membres de la famille Soma, également possédés.
Mon avis :
Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas rédigé de chroniques manga. Et étant donné ma boulimie manganesque à Noël, j’en profite pour vous faire la chronique d’une série qui a énormément marqué mon enfance : Fruits Baskets.
J’ai découvert cette licence alors que seulement cinq tomes étaient parus en France. Et immédiatement, j’ai adoré. J’ai passé de nombreux mois à lire, relire et re-relire chaque manga, tant et si bien que ceux jusqu’au neuvième tome sont dans un état quelque peu déplorable. (et pour la maniaque des livres que je suis, cela veut vraiment dire qu’ils ont été utilisés jusqu’au point de non-retour).
Pour ceux qui ne connaissent pas, Fruits Basket raconte l’histoire de Tohru, jeune lycéenne orpheline, qui rencontre par hasard les membres de la famille Sôma. Par un étrange concours de circonstances, elle se retrouve à vivre chez eux. Sauf que les principaux membres de cette famille sont tous maudits, hantés par l’esprit des animaux du zodiaque chinois. Et que si un membre du sexe opposé les prend dans leurs bras, ils se retrouvent transformés en l’animal qui les hante…
L’adolescente que j’étais avait adoré cette série. Et j’avoue que la relire dix ans plus tard n’a pas altéré cet intérêt. Je déplore quelque peu les changements opérés par l’éditeur dans l’avancée des tomes, comme s’il tâtonnait dans la traduction. Si les premiers ont une ligne éditoriale cohérente, certains ont fait les frais de bégaiements déplorables. Je pense notamment à l’apparition des suffixes -kun & cie qui arrivent comme un cheveu sur la soupe et qui disparaissent d’un coup au profit d’un vouvoiement qui apparaît d’on ne sait où alors qu’il était inexistant durant quinze tomes… Bref, je ne sais pas du tout si cela a été modifié dans les rééditions, mais je sais que pour ma part, cela m’a vraiment cassée dans mon rythme de lecture, enlevant toute homogénéité et créant une véritable gêne.
Quant à l’histoire, je suis toujours aussi fan. Natsuki Takaya a vraiment su créer une histoire originale, addictive, pleine de rebondissements et extrêmement riche. Chaque détail possède son importance, et surtout chaque personnage a une véritable consistance. La malédiction fait également sourire et donne lieu à des situations plus que cocasses. Sans oublier le côté émotionnel, assez intense, qui m’a touchée à de nombreuses reprises tout au long de cette série qui aborde des sujets aussi graves que douloureux. Bref, aucun temps mort, chaque tome s’apprécie pleinement et lève peu à peu le voile sur un final tant attendu.
Concernant le chara design, j’ai vraiment beaucoup aimé le trait de la mangaka dans les premiers tomes. Un trait qui devient très incisif, très anguleux et qui perd de sa douceur au fur et à mesure que l’histoire avance et que les personnages grandissent. Même si cela correspond à l’avancée de l’intrigue, je préfère largement son dessin de départ qui me ravit toujours autant.
C’est donc avec une véritable nostalgie que je me suis replongée dans cette série, et que je l’ai complètement redécouverte (car oui, après presque dix ans, je ne me rappelais plus vraiment de la fin). L’intrigue vaut vraiment le détour, et même si l’évolution du trait de crayon de Natsuki Takaya ne m’enchante pas plus que cela, elle a vraiment su insuffler un véritable souffle dans le shojo en France. Une série incontournable, un véritable classique dans le genre !
Pour quel âge les conseillerais tu? Ma fille a 14 ans, tu crois que cela pourrais lui correspondre?
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Parfaitement. Il s’agit avant tout d’une histoire d’amitié et quelque peu fantastique. La romance est légère est toute mignonne, et il n’y a aucune scène un tant soit peu sulfureuse. Tu peux les lui faire lire sans soucis 🙂
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C’est une des séries complètes que j’ai dans ma bibliothèque ^^
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Tout pareil. Les séries complètes se font assez rares en ce moment 😉
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J’ai adoré cette série ! Que je n’ai pas fini en manga mais j’ai tout visionné pour l’anime !
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Pour ma part c’est l’inverse, je n’avais regardé que 4 épisodes de l’anime… Mais ça me donne presque envie de m’y remettre tiens 😉
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C’est aussi une saga que j’ai adorée, une de mes préférées en manga! Que de souvenirs 🙂
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Aaaah ça… J’étais dans une vraie bulle de nostalgie quand je les ai relus…
(surtout qu’avec ma meilleure amie, on se les passait durant les cours, et du coup on a écrit des petits mots partout dans la saga… Bref, un vrai retour dix ans en arrière…!)
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J’adore Fruits Basket, c’était un beau chapitre de mon adolescence ! Est-ce que l’animé est bien ?
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A vrai dire, je n’ai regardé que les 4 premiers épisodes de l’anime quand il est sorti. Je n’avais pas poursuivi par manque de temps. Mais je sais que les premiers épisodes étaient vraiment fidèles au manga, et la série a eue de très bons retours 🙂
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J’adore l’animé! oui, oui malgré les génériques neuneu! ^^ Je n’ai encore jamais lu le manga mais tu m’en as donné envie!
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Le pire, c’est l’ending… Après à l’inverse, j’ai surtout lu les mangas et n’ai que peu regardé l’anime (4 épisodes seulement). Mais je me rappelle que les deux étaient assez fidèles l’un à l’autre 🙂
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